Courtes correspondances

15 juillet : Foudatoui! Me voici de retour au pays! Merci de m'avoir suivi tout ce temps, Vous avez été une part importante de ma motivation à écrire sur ce blogue, J'ai hâte de vous revoir ne personne!

dimanche 3 mai 2009

Prise 2

Ce dimanche, je commence en m'excusant pour le message précédent qui n'avait ni queue ni tete et qui avait l'air garoché. Je vous explique de suite le pourquoi du comment et ensuite je reviendrai sur les parties que j'ai escamotées mercredi dernier.

GÉRER LE DÉPLACEMENT

Lorsque j'ai composé le dernier message, j'étais en Lithuanie, tout le monde s'en souviendra. Par contre, ce jour là, je n'étais pas complètement présent d'esprit puisque j'avais des décisions importantes à prendre. Comme vous savez, avec un petit mois restant pour mon exploration de l'Europe de l'est, le temps de trancher vient rapidement. Et ceux qui suivent mon périple sur une mappemonde seront à meme de constater que la Lithuanie, c'est un peu loin de la Grèce d'ou je dois m'envoler le 28 mai pour la France.

Lorsque je vous ai écrit la dernière fois, je venais de passer 3 heures sur internet à trouver les possibilités pour me rapprocher de ma destination finale. Concillier désir personnel, dates, distance et argent s'est avéré très pénible, d'où mon message un peu botché.

Je vous dresse le tableau de ce qui se déreoulait dans ma tete lorsque j'écrivais.

Deux choix s'offraient à moi.
1- Continuer de monter au Nord, à Riga en Lettonie, à Thallin en Estonie et prendre le traversier pour Helsinki en Finlande d'ou un vol à 300 dollars pouvait me ramener mi-mai en Croatie pour le 12 mai. Intéressant, mais un peu cher et, de la Croatie, c'est un peu serré pour rejoindre Athènes.
2- S'en tenir à la Lettonie et prendre un bus qui me ramène un peu plus tot vers le sud et qui me donne encore du jeu pour visiter quelques un des pays qui me sépare encore d'Athènes. Solution moins chère et plus sécurisante.

Deux compagnies de Bus font la connexion internationale avec la Lithuanie: Écolines et Eurolines (Écolines étant la compagnie offrant les tarifs les plus avantageux "ah, ben oui! Le nom le dit..."). Sur le web, Écolines affiche une connexion Vilnius-Budapest à 90 euros tous les mardis. Je vais au bureau de la compagnie pour réserver une place pour retourner à Budapest le mardi 5 mai. J'ai du jeu pour me reposer à Vilnius et encore bien du temps pour descendre vers la Grèce. Pour une raison que j'ignore (en fait la raison c'est que c'était juste pour que j'aie quelque chose à raconter) le bus ne passe exceptionnellement pas le 5 mai. La vraie raison, la dame bete comme ses pieds est incapable de me l'expliquer. Le prochain départ est le mardi suivant, le 12 mai. Panique!

Panique, mais pas panique hystérique quand meme. Il reste Eurolines de l'autre coté de la rue. La jeune fille pas plus sympathique m'explique qu'ils offrent une connexion Vilnius-Vienne à 60 euros tous les samedis. Parfait. Alors, je partirai ce samedi le 2 mai vers Vienne, moins de temps en Lithuanie, mais je n'en aurai que plus pour profiter des plages de la Croatie!

"One ticket for this saturday, please" La fille pitonne avec une lenteur interminable et une indescriptible exaspération de m'avoir dans sa face. Il faut savoir que j'embellis un peu les choses parce que, en vérité, je suis retourné trois fois au comptoir en 5 minutes pour avoir des précisions qui m'aidaient à faire le meilleur choix. Appelons ca le yoyo. Vous savez quand vous vous faites servir quelque part et vous avez l'impression d'oublier de poser une question importante; vous ne voyez vraiment pas ce que ca pourrait etre; vous dites merci; commencez à marcher; puis au coin de la rue, la question vous saute aux yeux. Et c'est toujours une information basique et cruciale qu'on oublie. "Ben là je peux pas retourner la voir maintenant, je vais avoir l'air d'un maudit teteux!" Ben votre petit Sam il a vraiemnt eu l'air teteux lorsqu'il s'est repointé la quatrième fois pour demander finalement le billet pour-la-destination-que-tu-dois-savoir-laquelle-à-force-de-me-voir-la-face.

"I'm sorry, the bus is full. The next one is ont the 9th." L'autobus complet. PANIQUE HYSTÉRIQUE "You're not serious?" "Yes. I'm sorry." Je vais pas etre pogné ici une semaine complète pour attendre un stupide autobus! "Not only one place?" "No. I'm sorry." "The bus is completely full?" "Yes. I'm sorry." Elle me regarde avec des yeux de criss-moé-ton-camp. Je colle là parce que c'est mon dernier recours. "Do some people cancel at the last minute sometimes?" "Not usually. I'm sorry." Je la sens se refermer comme une huitre. Je tente une dernière manoeuvre. "Don't you have any other connexion with some other southern countries?" "No. I'm sorry". "Do some other companies travel to a southern destination?" "I don't know. I'm sory". Je me prends la tete à deux mains. Coincé une semaine en Lithuanie... ou payer un avion hors de prix. Voilà à quoi j'en suis réduit. J'esquisse un "Thank You" pas convaincant du tout et sors dehors.

Que pensez-vous qu'il se passe une fois que je suis au coin de la rue? Le yoyo! Dans ma tete, ca fait ni une ni deux. Je suis venu à Vilnius avec un Eurolines Varsovie-Vilnius qui déssert quotidiennement les deux villes. Dernier recours, retourner à Varsovie pour trouver une connexion de là bas. La pologne doit forcément etre mieux désservie que les pays blates pour ce qui est des connexions avec l'Autriche ou la Hongrie. Je me dis que je ne peux pas faire le yoyo une cinquième fois. En plus je suis à bout de nerfs et déprimé, je devrais aller dormir et m'occuper de ca demain. Ah pis non! T'es là, là. Règle donc ca maintenant. On s'en fout de la fille tu le reverras jamais.

Je retourne une cinquième fois voir ma meilleure amie que je trouve franchement niaiseuse de ne pas m'avoir proposé la connexion avec Varsovie plus tot. Mais je la trouve plus niaiseuse encore quand elle m'explique que la connexion dont je parle n'est pas desservie par sa compagnie. Eurolines n'est pas une compagnie à part entière. C'est une communauté de grossistes qui gèrent leur propres destinations sous une bannière commune. Depuis tout à l'heure je fais affaire avec Eurolines-Baltic, mais juste à coté dans le terminus d'autobus, il y a les bureaux de Eurolines-Toks qui désservent Varsovie. Pas de danger qu'elle m'ait redirigé vers eux plus tot, maudtie niaiseuse!

Ni une ni deux, je traverse vers Euroline-Toks qui, à mon grand étonnement proposent une connexion Vilnius-Vienne les samedi, comme Eurolines-Baltic, mais pour un peu plus cher 91 euros. Pas le temps de faire le yoyo "One ticket for this saturday, please"! Je saute de joie à l'intérieur lorsqu'elle me demande mon passeport pour l'enregistrement. Aurais-je une place? Je m'en assure en lui soulevant que c'est bizarre que de l'autre coté de la rue on m'ait dit que tout était plein pour cette date. Elle m'explique qu'un seul autobus fait le trajet, mais que chaque compagnie réserve un nombre de siège qu'elle offre à la vente sous sa banière spécifique. Pas de danger que ma niaiseuse de l'autre bord de la rue me renvoie chez le concurrent par exemple. Elle aime bien meux voire ma face déconfite. Je me dis que c'est peut-etre sa seuls source d'excitation dans sa vie de voire des face panniquées de voyageur désespérés... La femme de Toks m'ajoute que cette fois-ci c'est vrai, elle me vend vraiment le dernier billet. Un peu plus cher, mais vous vous doutez bien que je m'en fous à ce moment là. Et le "thank you" pas convainquant du tout a laissé sa place au plus honnete des "ačiū". (C'est le "merci" en Lithuanien et ca se prononce "Atchou". Je suis incapable de le dire sans avoir le sourire au coin de la bouche. C'est trop absurde de dire ATCHOU à quelqu'un qui te remet ton change à l'épicerie!)

Le lecon de l'histoire: ne jamais hésiter à faire le yoyo des dizaines de fois si vous croyez que ca peut jouer en votre faveur. Ma belle-maman, Louise est excellente dans cette technique et je viens ici de l'expérimenter pour mon plus grand bonheur. Allez mes teteux, faites vos teteux!

PIS QUOI APRÈS AUSCHWITZ?

Après Auschwitz, donc, je suis parti pour l'Ukraine. Ce fut le pays le plus dépaysant depuis le début de mon voyage. L'alphabet cyrillique y est pour quelque chose. Meme les lettres que l'on connait n'ont généralement pas le meme son. POur ce qui est des lettre qu'on ne connait pas... Je vous laisse taper "alphabet cyrillique" sur google et on en reparlera.

L'Ukraine est un pays très pauvre. Lviv (L'veuv) est une ville très poussiéreuse qui regorge d'activités quotidiennes qui nous donnent l'impression d'etre au beau milieu de la semi-désorganisation d'une ville sud-américaine. Il y a un marché d'artisans où on trouve de tout ce qui est magnifique pour trois fois rien. Bonne chance pour trouver quelqu'un qui parle anglais ici. Les signes corporels et les quelques mots appris sur le tar sont les seuls moyens de communiquer ou de demander son chemin. Ainsi, demander où se trouve l'autobus qui nous ramènera à la frontière se résume à ces quelques mots dits sur un ton interrogatif "Kordon? Medyka? Polska?" (Frontière? Medika? [nom de la ville frontalière] Pologne?)

Et j'espère que vous faites confiance au chauffeur parce qu'il conduit sur des routes de campagne truffés de nids de poules, double par la voie qui va en sens inverse et ne te dis pas quand tu es rendu. Heureusement que j'ai rencontré un groupe de jeunes voyageure polonais qui peuvent se faire comprendre dans cette partie occidentale de l'Ukraine. Et pour traverser la frontière de l'union europénne (L'Ukraine ne fait pas partie de l'union europénne, mais la Pologne oui, vous vous rappelez cette vieille histoire de l'espace de Schengen?) c'est encor pire. On dirait une distribution de ration de nourriture. Tout le monde est entassé dans deux files d'attentes parallèles, mais la loi du premier arrivé, premier servi serait trop simple. Je n'ai toujours pas compris le principe et l'anglais aproximatif de mes compagnons de traverse polonais ne m'a pas aidé sur ce point, mais en gros, je crois que si tu es étudiant ou en groupe ou détenteur d'un passeport européen, tu passes plus vite.

À toutes les dix minutes, un gardien vient vers les files d'attentes. À ce moment, tout le monde se met à tendre son passeport en l'air en hurlant sa nationalité, son statut, son état d'esprit, le temps qu'il attendu jusqu'à maintenant et tout autre argument qui serait sensible de convaincre le gardien de les laisser passer. Le processus est lent. Les douaniers fouillent toutes les valises. Après une heure d'attente sans succès, sans rien vraiment comprendre ce que mes compagnons polonais se disent, je comprends que ces derniers, impatientés par l'attente et inquiets de rater l'unique train de la journée vers Varsovie, trament un coup de persuasion et que j'en suis la pièce maitresse. Une fille du groupe polonais me dis dans un anglais aproximatif "You. Just follow him. Always." ... Le gardien arrive. Mes polonais se mettent à crier par dessus la foule. En gros ca devait surement aller comme suit "SVP, on est des étudiants. On est Polonais. On est avec un touriste canadien. Il va manquer son train." En deux temps trois mouvements, sans trop que j'aie pu comprendre ce qui se passait, un compagnon polonais me prends la main et, en file indienne, notre groupe double tous les vieux ukrainiens qui attendaient depuis bien plus longtemps que nous dans la file. Je me retrouve devant le douanier et me fait donner une belle étampe pour l'effort. Heureusement qu'il y avait ces polonais, sinon je crois que j'attendrais encore à ce jour mon tour pour passer. La fin de l'histoire veut que tout ce beau monde parvienne à prendre le train pour Varsovie la journée meme.

Quant à Warsaw (Var-cha) ou Varsovie en francais, c'est une grande métropole peu invitante pour le touriste. La vieille ville est très petite et se visite en 30 minutes. Le reste de la ville a complètement été détruit par les nazis. La reconstruction de la ville se fait sous le règne socialiste soviétique autour des années 50, 60, 70. C'est donc une ville très moderne ou tout est reconstruit à la sauce soviétique. Ca, ca veut dire beaucoup de rectangles et beaucoup de béton. Bien sur, il y a des exception, comme cette magnifique tour de la culture, un de plus haut batiments d'Europe à ce jour entouré de 4 salles de théatre à sa base et orné de statues magnifiant l'ouvrier musclé et puissant aux cotés de l'artiste visionnaire et créateur. Heureusement, si on n'a pas peur de marcher, il y a aussi de beaux grands parcs dans la ville où il fait bon lire. J'avais justement un livre à finir. Il tombait pile dans les cordes des pays que j'ai faits jusque à maintenant puisque c'est un roman sur le 2e guerre mondiale. Très dur roman ou l'on suit la guerre du point de vue d'un officier allemand avec qui on comprend comment des humain peuvent arriver à tuer par simple obéissance aux ordres suppérieurs. Très dur, mais très bon, savament écrit, prenant. Un petit chef d'oeuvre de littérature sur un sujet pas joyeux du tout. Prix Goncourt 2007, je vous le recommande plus que fortement, LES BIENVEILLANTES de JONATHAN LITTELL.

ÉPELLE-MOI CA

En pologne, on atteint le sommet des sons déformés et il devient difficile de savoir comment prononcer les mots. Un petit exemple. Il y a une ville polonaise qui s'appelle Łódź. Oui oui. L barré / O accent aigu / D / Z accent aigu. Comment pensez-vous que tout ca se prononce? Peut-etre LODZ comme au patinage artistique "Triple Lodz... réussi!" Ce serait trop facile bien sur. Łódź se prononce donc "Wou-dj'". Voilà avec quoi je dois concillier tous les jour par ici...

ET LA LITHUANIE

De la Lithuanie, j'ai vu Vilnius, la capitale, et Traqai (Tra-ké) une joile ville au bord d'un lac aux allures des campagnes laurentiennes melées à des tourbières de la Cote-Nord. Les maison en bois typique sont partout.

Comme je vous disais, j'ai habité chez Romain, un francais qui travaille là bas et que j'ai rencontré à Budapest. Cette année, Vilnius est la capitale culturelle européenne - Romain travaille d'ailleurs pour les comms de l'évènement. Ce qui fait que la ville se réveillant d'un long hiver a des allures des petite Montréal truffée de vernissages, de musique et d'art. J'ai retrouvé là le tempérament de nous, Québécois, quand le printemps arrive. Tout le monde est dehors, prend un bain de soleil et est heureux de vivre. C'est comme ca que j'ai découvert Vilnius. En plus des nombrezx amis francophone de Romain, je fais la connaissance de se colocs dont la plupart sont Lithuaniens. Avec tout ce joli monde, on sort dans les bars, on s'oganise des bouffes, on va écouter de la musique à la journée de la musique de rue et on va à Europos Parkas, un parc créé par un sculpteur Lithuanien en plein milieu d'une foret. On se promène dans les sentiers et à chaque détour de chemin, on appercoit des sculptures de dizaines de sculpteurs renommés dans le monde. C'est un musée à ciel ouvert de plusieurs hectares absolument magnifique. Certaines créations sont intégrées aux arbres, dissimulées dans la nature alors que d'autres jouent sur le contre-point ou d'autre encore sollicitent notre participation, comme cette roue pour souris géante que l'on peut essyer. C'est assez spéciale de se sentir comme une souris...

La Lithuanie aura donc été le pays le plus nordique que j'aurai visité lors de ce voyage puisque me voici, au terme de 21 heures consécutives d'autobus Eurolines (!!!), au coeur de Vienne, point pivot,avant de mettre le cap sur la Slovénie (ne pas confondre avec Slovaquie) et la Croatie. Je passe quelques jours de congé auprès de Marie-Noel, la fille de pont rouge, que je profite pour revoir.

J'essaie de vous poster des photos sous peu. Donnez-moi des nouvelles.

Iki (à bientot en Lithuanien)

4 commentaires:

  1. Salut Samuel,

    Tu m'as tellement fait rire à la lecture de ton grand message d'aujourd'hui. Tu racontes les choses de manière à ce qu'on imagine tellement facilement ta bouille... et celle des étrangers. Je me répète mais tu m'as vraiment fait rigolé et par surcroît, tu as été si généreux en commentaires, que lorsque je suis redescendue à la cuisine à la fin de la lecture, j'ai réalisé que j'avais manqué la vaisselle du souper... Merci Michel :-))

    Histoire de précision, j'espère que de joueur au yo-yo signifie plus ténacité que têtage :-))

    T'as tellement bien fait de ne pas abadonner. Je suis certaine que tu t'en souviendras et que dans une autre occasion, plus majeure même, tu te diras, j'vais y arriver !! :-))

    Sur ce, gros becs et la piscine est partie, le terrain est prêt pour un p'tit party de retour à Mont-Saint-Hilaire !

    Tourlou !

    Louise A.
    XX

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  2. Allo mon petit homme,
    Je reconnais le garçon qui a lu et relu: La vie de Marie Curie et de Maurice Richard: Persévérance audace, courage et aussi l'enfant qui mettait des semaines à réaliser son projet de Légo ou une marionnette géante. Ne jamais perdre de vue l'objectif ! Toi et J.P. faites une belle paire aussi à ce niveau.
    Mon grand bonheur est de pouvoir, à travers tes écrits, vivre tes aventures et te suivre... Toujours
    Mom xx

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  3. iki mon gars qu'elle expérience douloureuse que d'acheter un billet de bus avec l'obstacle de la langue, je t'admire pour ta débrouillardise et ta tenacité. Je pensait que le train était le moyen de transport privilégié dans ces Pays pauvres. On essaie de s'imaginer la forêt musée remplie de scuptures, quelle merveille, on a hâte de voir les photos. Je me demande aussi quels mets manges-tu, tu dois avoir goûté des repas bizarres et beaucoup de saucisses j'imagine...Tu dois avoir hâte de retrouver J.P.
    Bonne poursuite....Baci XXX

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  4. allo sam, c'est Karl qui ecrit pour Marie.

    te dans un pays batard qui parle une langue batard... et c'est tres drole! continue a me faire rire, ca me fait du bien, j'en ai de besoin.

    De mon bord, je suis dans mon nouvel appartement. On est vraiment bien et on a deja place l'essentiel.Mesaventure de la semaine: le chat d'un ami ma bouffe ma main droite et jai maintenant une main d'elephant infecte de pleins de microbes de chat grace a 11 morsures. Joie! serieusement, je suis sous medication, je fucking mal et je peux rien faire parce que c ma main droite, sauf souhaiter la mort de cette bete. Tout cas, je t'en donnerai des nouvelles, mais jai deja filler mieux.

    Jai hate que tu reviennes, je m'ennuie de toi.Prend soin de toi.

    Marie :)
    pis des becs!

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